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Titre : Structure éléctronique (Méthode L.C.A.O-C.U.V.) et propriétés magnétiques et magnétooptiques de quelques dérivés mono- et polyfluorés du benzène Titre original : Electronic structure (L.C.A.O-C.U.V. method) and magnetic and magnetooptical properties of some mono- and polyfluorinated derivatives of benzene Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Paul Faucher, Jean-Paul, Auteur ; J-F. Labarre, Directeur de thèse Année de publication : 1966 Langues : Français (fre) Résumé : "Il a paru logique à Mr. LABARRE d'aborder dans un second stade l'étude des dérivés substitués des hydrocarbures conjugués aromatiques. On sait en effet que la greffe d'un substituant sur un tel système a pour effet essentiel que les charges électroniques localisées au voisinage des atomes de celui-ci cessent d'être unitaires. On peut alors penser que le gradient de charge qui apparait le long de chacune des liaisons du système est un facteur susceptible de modifier la mobilité des électrons dans la molécule étudiée. Mr. LABARRE, en collaboration avec CRASNIER, LAVAL et moi-même s'est attaché, pour commencer, à l'étude des substituants susceptibles de perturber de la manière la plus notable le nuage d'électrons de l'hydrocarbure aromatique le plus simple, c'est-à-dire le benzène. C'est pourquoi nous nous sommes attachés à étudier les effets magnétooptique et magnétique des courants de cycle, encore appelés courants de PAULING-POPLE, dans quelques dérivés mono et polyfluorés du benzène et du toluène. Une telle étude suppose, nous l'avons dit, la connaissance simultanée du pouvoir rotatoire magnétique ou de l'aimantation et de la structure électronique, au sens de la Chimie Théorique, des molécules étudiées. La première ne pose pas de problème particulier, puisqu'il est aisé de se procurer des échantillons commerciaux de très haute pureté de fluorobenzènes et de fluorotoluènes. Il n'en est pas de même, par contre, du calcul de la structure électronique de ces molécules. C'est pourquoi nous avons limité notre étude à celle des quatre composés suivants : le Fluoro-, les Ortho-, Méta- et Paradifluorobenzènes. Nous exposerons nos recherches dans l'ordre suivant :1/STRUCTURES ÉLECTRONIQUES : Choix des intégrales coulombiennes et d’échange, Calculs et résultats, Spectroscopie ultra-violette.2/EFFET FARADAY ET DIAMAGNÉTISME : Effet Faraday, Susceptibilité magnétique.3/STRUCTURE ELECTRONIQUE ET EFFET FARADAY.4/CONCLUSIONS."
"It seemed logical to Mr. LABARRE to approach in a second stage the study of substituted derivatives of aromatic conjugated hydrocarbons. We know in fact that the grafting of a substituent on such a system has the essential effect that the electronic charges located in the vicinity of the atoms of the latter cease to be unitary. We can then think that the charge gradient which appears along each of the bonds of the system is a factor likely to modify the mobility of the electrons in the molecule studied. Mr. LABARRE, in collaboration with CRASNIER, LAVAL and myself, focused, to begin with, on the study of the substituents likely to disturb in the most notable way the electron cloud of the simplest aromatic hydrocarbon, that is to say benzene. This is why we focused on studying the magnetooptical and magnetic effects of the cycle currents, also called PAULING-POPLE currents, in some mono and polyfluorinated compounds of benzene and toluene. Such a study presupposes, as we have said, the simultaneous knowledge of the magnetic rotatory power or magnetization and the electronic structure, in the sense of Theoretical Chemistry, of the molecules studied. The first does not pose any particular problem, since it is easy to obtain very high-purity commercial samples of fluorobenzenes and fluorotoluenes. This is not the case, however, for the calculation of the electronic structure of these molecules. This is why we have limited our study to that of the following four compounds : Fluoro-, Ortho-, Meta- and Paradifluorobenzenes. We will present our research in the following order : 1/ ELECTRONIC STRUCTURES : Choice of Coulomb and exchange integrals, Calculations and results, Ultraviolet spectroscopy. 2/ FARADAY EFFECT AND DIAMAGNETISM : Faraday effect, Magnetic susceptibility. 3/ ELECTRONIC STRUCTURE AND EFFECT FARADAY.4/CONCLUSIONS."
Document : Thèse de Doctorat Etablissement_delivrance : Université de Toulouse 3 Date_soutenance : 22/06/1966 Domaine : Chimie Structurale Localisation : LCC Structure éléctronique (Méthode L.C.A.O-C.U.V.) et propriétés magnétiques et magnétooptiques de quelques dérivés mono- et polyfluorés du benzène = Electronic structure (L.C.A.O-C.U.V. method) and magnetic and magnetooptical properties of some mono- and polyfluorinated derivatives of benzene [texte imprimé] / Jean-Paul Faucher, Jean-Paul, Auteur ; J-F. Labarre, Directeur de thèse . - 1966.
Langues : Français (fre)
Résumé : "Il a paru logique à Mr. LABARRE d'aborder dans un second stade l'étude des dérivés substitués des hydrocarbures conjugués aromatiques. On sait en effet que la greffe d'un substituant sur un tel système a pour effet essentiel que les charges électroniques localisées au voisinage des atomes de celui-ci cessent d'être unitaires. On peut alors penser que le gradient de charge qui apparait le long de chacune des liaisons du système est un facteur susceptible de modifier la mobilité des électrons dans la molécule étudiée. Mr. LABARRE, en collaboration avec CRASNIER, LAVAL et moi-même s'est attaché, pour commencer, à l'étude des substituants susceptibles de perturber de la manière la plus notable le nuage d'électrons de l'hydrocarbure aromatique le plus simple, c'est-à-dire le benzène. C'est pourquoi nous nous sommes attachés à étudier les effets magnétooptique et magnétique des courants de cycle, encore appelés courants de PAULING-POPLE, dans quelques dérivés mono et polyfluorés du benzène et du toluène. Une telle étude suppose, nous l'avons dit, la connaissance simultanée du pouvoir rotatoire magnétique ou de l'aimantation et de la structure électronique, au sens de la Chimie Théorique, des molécules étudiées. La première ne pose pas de problème particulier, puisqu'il est aisé de se procurer des échantillons commerciaux de très haute pureté de fluorobenzènes et de fluorotoluènes. Il n'en est pas de même, par contre, du calcul de la structure électronique de ces molécules. C'est pourquoi nous avons limité notre étude à celle des quatre composés suivants : le Fluoro-, les Ortho-, Méta- et Paradifluorobenzènes. Nous exposerons nos recherches dans l'ordre suivant :1/STRUCTURES ÉLECTRONIQUES : Choix des intégrales coulombiennes et d’échange, Calculs et résultats, Spectroscopie ultra-violette.2/EFFET FARADAY ET DIAMAGNÉTISME : Effet Faraday, Susceptibilité magnétique.3/STRUCTURE ELECTRONIQUE ET EFFET FARADAY.4/CONCLUSIONS."
"It seemed logical to Mr. LABARRE to approach in a second stage the study of substituted derivatives of aromatic conjugated hydrocarbons. We know in fact that the grafting of a substituent on such a system has the essential effect that the electronic charges located in the vicinity of the atoms of the latter cease to be unitary. We can then think that the charge gradient which appears along each of the bonds of the system is a factor likely to modify the mobility of the electrons in the molecule studied. Mr. LABARRE, in collaboration with CRASNIER, LAVAL and myself, focused, to begin with, on the study of the substituents likely to disturb in the most notable way the electron cloud of the simplest aromatic hydrocarbon, that is to say benzene. This is why we focused on studying the magnetooptical and magnetic effects of the cycle currents, also called PAULING-POPLE currents, in some mono and polyfluorinated compounds of benzene and toluene. Such a study presupposes, as we have said, the simultaneous knowledge of the magnetic rotatory power or magnetization and the electronic structure, in the sense of Theoretical Chemistry, of the molecules studied. The first does not pose any particular problem, since it is easy to obtain very high-purity commercial samples of fluorobenzenes and fluorotoluenes. This is not the case, however, for the calculation of the electronic structure of these molecules. This is why we have limited our study to that of the following four compounds : Fluoro-, Ortho-, Meta- and Paradifluorobenzenes. We will present our research in the following order : 1/ ELECTRONIC STRUCTURES : Choice of Coulomb and exchange integrals, Calculations and results, Ultraviolet spectroscopy. 2/ FARADAY EFFECT AND DIAMAGNETISM : Faraday effect, Magnetic susceptibility. 3/ ELECTRONIC STRUCTURE AND EFFECT FARADAY.4/CONCLUSIONS."
Document : Thèse de Doctorat Etablissement_delivrance : Université de Toulouse 3 Date_soutenance : 22/06/1966 Domaine : Chimie Structurale Localisation : LCC
Titre : Structure électronique (méthode L.C.A.O.C.U.V.) des dérivés monofluorés du toluène Titre original : Electronic structure (L.C.A.O.C.U.V. method) of monofluorinated toluene derivatives Type de document : texte imprimé Auteurs : Henri Laval, Auteur ; J-F. Labarre, Directeur de la recherche Année de publication : 1966 Langues : Français (fre) Résumé : "Une étude magnétooptique récente, effectuée par LABARRE, GRAFFEUIL et de LOTH, d'un certain nombre d'hydrocarbures aromatiques, a permis à ces auteurs de montrer que l'effet Faraday est une méthode de choix pour la détection d'un courant de Pauling-Pople dans une molécule cyclique de la chimie du carbone. L'Exaltation de rotation magnétique E due à la conjugaison a pu, à cette occasion, être reliée de manière linéaire à la somme, ?Ir, des indices de valence libre du système conjugué associé, au moyen de relations analogues à celles que GALLAIS et LABARRE avaient antérieurement mis en évidence dans le domaine des composés aliphatiques. Ces deux résultats montrent donc qu'une étude magnétooptique jointe à un calcul de la structure électronique ? d'une molécule permet d'étudier le caractère d'aromaticité de cette dernière. Il semble, en effet, que la notion de courant de cycle soit celle qui permette d'évaluer quantitativement l'aromaticité d'un composé donné alors que les autres définitions que l'on peut donner du caractère aromatique d'une molécule demeurent le plus souvent qualitatives et peu précises. L'ensemble des résultats que nous venons de rapporter ont été obtenus dans le cas d'hydrocarbures aromatiques non substitués. L'étape suivante de cette recherche consistait tout logiquement en une étude comparable des systèmes comportant une ou plusieurs substitutions. Mr. LABARRE s'est attaché dans un premier stade à étudier, en collaboration avec CRASNIER et FAUCHER, les dérivés mono et polysubstitués du plus simple des arènes, le benzène. Cette étude nécessite, ici encore, la connaissance simultanée du pouvoir rotatoire magnétique et de la structure électronique ? de ces molécules. L'obtention des données magnétooptique nécessaires ne pose pas de problèmes particuliers à l'encontre de celle des distributions électroniques. C'est pour cette raison qu'il m'a été demandé de participer au travail d'équipe entrepris par le groupe de Mr. LABARRE en calculant la structure électronique des dérivés monofluorés du toluène. Cette étude s'inscrit très exactement entre celle des méthylbenzènes effectuée par LABARRE, JULG et CRASNIER, et celle des fluorobenzènes entreprise par CRASNIER et FAUCHER. Nous exposerons nos recherches dans l'ordre suivant : I / Choix des intégrales coulombiennes et d'échange, II/ Détermination des structures électroniques, III/ Structure électronique et caractéristiques physiques, IV/ Conclusions."
"A recent magnetooptical study, carried out by LABARRE, GRAFFEUIL and de LOTH, of a certain number of aromatic hydrocarbons, allowed these authors to show that the Faraday effect is a method of choice for the detection of a Pauling-Pople current in a cyclic molecule of carbon chemistry. The magnetic rotational enhancement E due to conjugation could, on this occasion, be linearly related to the sum, ?Ir, of the free valence indices of the associated conjugated system, by means of relations analogous to those that GALLAIS and LABARRE had previously demonstrated in the field of aliphatic compounds. These two results therefore show that a magnetooptical study combined with a calculation of the ? electronic structure of a molecule makes it possible to study the aromaticity character of the latter. It seems, in fact, that the notion of cycle current is the one that allows the aromaticity of a given compound to be quantitatively evaluated, whereas other definitions that can be given to the aromatic character of a molecule most often remain qualitative and imprecise. All the results that we have just reported were obtained in the case of unsubstituted aromatic hydrocarbons. The next stage of this research logically consisted of a comparable study of systems comprising one or more substitutions. Mr. LABARRE initially focused on studying, in collaboration with CRASNIER and FAUCHER, the mono- and polysubstituted derivatives of the simplest of arenes, benzene. This study requires, here again, the simultaneous knowledge of the magnetic rotatory power and the ? electronic structure of these molecules. Obtaining the necessary magnetooptical data does not pose any particular problems, unlike obtaining the electronic distributions. It is for this reason that I was asked to participate in the team work undertaken by Mr. LABARRE's group by calculating the electronic structure of monofluorinated derivatives of toluene. This study falls very precisely between that of methylbenzenes carried out by LABARRE, JULG and CRASNIER, and that of fluorobenzenes undertaken by CRASNIER and FAUCHER. We will present our research in the following order: I / Choice of Coulomb and exchange integrals, II / Determination of electronic structures, III / Electronic structure and physical characteristics, IV / Conclusions."
Document : Diplôme d'études Sup Etablissement_delivrance : Université de Toulouse 3 Date_soutenance : 02/06/1966 Ecole_doctorale : Chimie Localisation : LCC Structure électronique (méthode L.C.A.O.C.U.V.) des dérivés monofluorés du toluène = Electronic structure (L.C.A.O.C.U.V. method) of monofluorinated toluene derivatives [texte imprimé] / Henri Laval, Auteur ; J-F. Labarre, Directeur de la recherche . - 1966.
Langues : Français (fre)
Résumé : "Une étude magnétooptique récente, effectuée par LABARRE, GRAFFEUIL et de LOTH, d'un certain nombre d'hydrocarbures aromatiques, a permis à ces auteurs de montrer que l'effet Faraday est une méthode de choix pour la détection d'un courant de Pauling-Pople dans une molécule cyclique de la chimie du carbone. L'Exaltation de rotation magnétique E due à la conjugaison a pu, à cette occasion, être reliée de manière linéaire à la somme, ?Ir, des indices de valence libre du système conjugué associé, au moyen de relations analogues à celles que GALLAIS et LABARRE avaient antérieurement mis en évidence dans le domaine des composés aliphatiques. Ces deux résultats montrent donc qu'une étude magnétooptique jointe à un calcul de la structure électronique ? d'une molécule permet d'étudier le caractère d'aromaticité de cette dernière. Il semble, en effet, que la notion de courant de cycle soit celle qui permette d'évaluer quantitativement l'aromaticité d'un composé donné alors que les autres définitions que l'on peut donner du caractère aromatique d'une molécule demeurent le plus souvent qualitatives et peu précises. L'ensemble des résultats que nous venons de rapporter ont été obtenus dans le cas d'hydrocarbures aromatiques non substitués. L'étape suivante de cette recherche consistait tout logiquement en une étude comparable des systèmes comportant une ou plusieurs substitutions. Mr. LABARRE s'est attaché dans un premier stade à étudier, en collaboration avec CRASNIER et FAUCHER, les dérivés mono et polysubstitués du plus simple des arènes, le benzène. Cette étude nécessite, ici encore, la connaissance simultanée du pouvoir rotatoire magnétique et de la structure électronique ? de ces molécules. L'obtention des données magnétooptique nécessaires ne pose pas de problèmes particuliers à l'encontre de celle des distributions électroniques. C'est pour cette raison qu'il m'a été demandé de participer au travail d'équipe entrepris par le groupe de Mr. LABARRE en calculant la structure électronique des dérivés monofluorés du toluène. Cette étude s'inscrit très exactement entre celle des méthylbenzènes effectuée par LABARRE, JULG et CRASNIER, et celle des fluorobenzènes entreprise par CRASNIER et FAUCHER. Nous exposerons nos recherches dans l'ordre suivant : I / Choix des intégrales coulombiennes et d'échange, II/ Détermination des structures électroniques, III/ Structure électronique et caractéristiques physiques, IV/ Conclusions."
"A recent magnetooptical study, carried out by LABARRE, GRAFFEUIL and de LOTH, of a certain number of aromatic hydrocarbons, allowed these authors to show that the Faraday effect is a method of choice for the detection of a Pauling-Pople current in a cyclic molecule of carbon chemistry. The magnetic rotational enhancement E due to conjugation could, on this occasion, be linearly related to the sum, ?Ir, of the free valence indices of the associated conjugated system, by means of relations analogous to those that GALLAIS and LABARRE had previously demonstrated in the field of aliphatic compounds. These two results therefore show that a magnetooptical study combined with a calculation of the ? electronic structure of a molecule makes it possible to study the aromaticity character of the latter. It seems, in fact, that the notion of cycle current is the one that allows the aromaticity of a given compound to be quantitatively evaluated, whereas other definitions that can be given to the aromatic character of a molecule most often remain qualitative and imprecise. All the results that we have just reported were obtained in the case of unsubstituted aromatic hydrocarbons. The next stage of this research logically consisted of a comparable study of systems comprising one or more substitutions. Mr. LABARRE initially focused on studying, in collaboration with CRASNIER and FAUCHER, the mono- and polysubstituted derivatives of the simplest of arenes, benzene. This study requires, here again, the simultaneous knowledge of the magnetic rotatory power and the ? electronic structure of these molecules. Obtaining the necessary magnetooptical data does not pose any particular problems, unlike obtaining the electronic distributions. It is for this reason that I was asked to participate in the team work undertaken by Mr. LABARRE's group by calculating the electronic structure of monofluorinated derivatives of toluene. This study falls very precisely between that of methylbenzenes carried out by LABARRE, JULG and CRASNIER, and that of fluorobenzenes undertaken by CRASNIER and FAUCHER. We will present our research in the following order: I / Choice of Coulomb and exchange integrals, II / Determination of electronic structures, III / Electronic structure and physical characteristics, IV / Conclusions."
Document : Diplôme d'études Sup Etablissement_delivrance : Université de Toulouse 3 Date_soutenance : 02/06/1966 Ecole_doctorale : Chimie Localisation : LCC
Titre : Les étoiles à neutrons Titre original : Neutron stars Type de document : texte imprimé Auteurs : Henri Laval, Auteur ; J-F. Labarre, Directeur de la recherche Année de publication : 1966 Langues : Français (fre) Résumé : "Les astronomes de la fin du XIX siècle et du début de ce siècle regrettaient amèrement d'être obligés de regarder l'Univers à travers une atmosphère qui absorbe la plus grande partie du rayonnement que nous envoient les astres. Seule une toute petite fenêtre leur était entre ouverte sur le Cosmos : celle correspondant aux ondes visibles que notre œil, par adaptation au milieu terrestre, était capable de détecter. On savait également que l'atmosphère pouvait aussi laisser passer des ondes à d'autres fréquences, correspondant aux longueurs d'onde comprises entre 10 m et 1 cm. Malheureusement aucun organe humain n'y était sensible; aussi fallut-il attendre le développement des techniques radar après la guerre pour étudier les émissions radio des corps célestes qui allaient permettre la découverte d'invraisemblables "objets" dont on ne sait trop ni comment expliquer l'existence, ni quels phénomènes peuvent produire l'énergie formidable qu'ils rayonnent et pour lesquels les astronomes qui distinguaient planètes, étoiles, nébuleuses et galaxies se virent obligés de créer une catégorie nouvelle : les "quasars" contraction anglo-saxonne de l'expression "quasi-stellar object". Cependant restait entier le problème du rayonnement des étoiles aux autres longueurs d'onde. Dès 1938, BAADE et ZWICKY avaient suggéré qu'une libération soudaine et énorme d'énergie lors de l'explosion d'une supernova pouvait donner naissance à une étoile particulière : "l'étoile à neutrons". En dépit de découvertes remarquables, rien n'était venu confirmer ou infirmer cette hypothèse. L'homme n'aurait, peut-être, jamais pu donner de réponse à cette question si, poussé par l'esprit d'aventure qui l'anime, il n'avait lancé des fusées dans l'espace lui permettant de s'affranchir des effets de l'absorption atmosphérique. C'est alors que l'on découvrit des sources de rayons X émettant avec une intensité bien plus forte qu'attendue et qu'on allait identifier à des étoiles à neutrons. Ainsi s'ouvrait une nouvelle et passionnante branche de l'Astronomie."
"Astronomers at the end of the 19th century and the beginning of this century bitterly regretted being forced to look at the Universe through an atmosphere that absorbs most of the radiation sent to us by the stars. Only a very small window was open to them on the Cosmos: that corresponding to the visible waves that our eye, by adaptation to the terrestrial environment, was capable of detecting. It was also known that the atmosphere could also let through waves at other frequencies, corresponding to wavelengths between 10 m and 1 cm. Unfortunately, no human organ was sensitive to them; It was therefore necessary to wait for the development of radar techniques after the war to study the radio emissions of celestial bodies which would allow the discovery of improbable "objects" whose existence we do not know how to explain, nor what phenomena can produce the formidable energy that they radiate and for which astronomers who distinguished planets, stars, nebulae and galaxies were obliged to create a new category: "quasars" Anglo-Saxon contraction of the expression "quasi-stellar object". However, the problem of the radiation of stars at other wavelengths remained. As early as 1938, BAADE and ZWICKY had suggested that a sudden and enormous release of energy during the explosion of a supernova could give birth to a particular star: "the neutron star". Despite remarkable discoveries, nothing had come to confirm or refute this hypothesis. Man would perhaps never have been able to answer this question if, driven by the spirit of adventure that animates him, he had not launched rockets into space allowing him to free himself from the effects of atmospheric absorption. It was then that sources of X-rays were discovered emitting with a much stronger intensity than expected and which were to be identified as neutron stars. Thus opened a new and exciting branch of astronomy."
Document : Diplôme d'études Sup Etablissement_delivrance : Université de Toulouse 3 Date_soutenance : 02/06/1966 Domaine : Chimie Localisation : LCC Les étoiles à neutrons = Neutron stars [texte imprimé] / Henri Laval, Auteur ; J-F. Labarre, Directeur de la recherche . - 1966.
Langues : Français (fre)
Résumé : "Les astronomes de la fin du XIX siècle et du début de ce siècle regrettaient amèrement d'être obligés de regarder l'Univers à travers une atmosphère qui absorbe la plus grande partie du rayonnement que nous envoient les astres. Seule une toute petite fenêtre leur était entre ouverte sur le Cosmos : celle correspondant aux ondes visibles que notre œil, par adaptation au milieu terrestre, était capable de détecter. On savait également que l'atmosphère pouvait aussi laisser passer des ondes à d'autres fréquences, correspondant aux longueurs d'onde comprises entre 10 m et 1 cm. Malheureusement aucun organe humain n'y était sensible; aussi fallut-il attendre le développement des techniques radar après la guerre pour étudier les émissions radio des corps célestes qui allaient permettre la découverte d'invraisemblables "objets" dont on ne sait trop ni comment expliquer l'existence, ni quels phénomènes peuvent produire l'énergie formidable qu'ils rayonnent et pour lesquels les astronomes qui distinguaient planètes, étoiles, nébuleuses et galaxies se virent obligés de créer une catégorie nouvelle : les "quasars" contraction anglo-saxonne de l'expression "quasi-stellar object". Cependant restait entier le problème du rayonnement des étoiles aux autres longueurs d'onde. Dès 1938, BAADE et ZWICKY avaient suggéré qu'une libération soudaine et énorme d'énergie lors de l'explosion d'une supernova pouvait donner naissance à une étoile particulière : "l'étoile à neutrons". En dépit de découvertes remarquables, rien n'était venu confirmer ou infirmer cette hypothèse. L'homme n'aurait, peut-être, jamais pu donner de réponse à cette question si, poussé par l'esprit d'aventure qui l'anime, il n'avait lancé des fusées dans l'espace lui permettant de s'affranchir des effets de l'absorption atmosphérique. C'est alors que l'on découvrit des sources de rayons X émettant avec une intensité bien plus forte qu'attendue et qu'on allait identifier à des étoiles à neutrons. Ainsi s'ouvrait une nouvelle et passionnante branche de l'Astronomie."
"Astronomers at the end of the 19th century and the beginning of this century bitterly regretted being forced to look at the Universe through an atmosphere that absorbs most of the radiation sent to us by the stars. Only a very small window was open to them on the Cosmos: that corresponding to the visible waves that our eye, by adaptation to the terrestrial environment, was capable of detecting. It was also known that the atmosphere could also let through waves at other frequencies, corresponding to wavelengths between 10 m and 1 cm. Unfortunately, no human organ was sensitive to them; It was therefore necessary to wait for the development of radar techniques after the war to study the radio emissions of celestial bodies which would allow the discovery of improbable "objects" whose existence we do not know how to explain, nor what phenomena can produce the formidable energy that they radiate and for which astronomers who distinguished planets, stars, nebulae and galaxies were obliged to create a new category: "quasars" Anglo-Saxon contraction of the expression "quasi-stellar object". However, the problem of the radiation of stars at other wavelengths remained. As early as 1938, BAADE and ZWICKY had suggested that a sudden and enormous release of energy during the explosion of a supernova could give birth to a particular star: "the neutron star". Despite remarkable discoveries, nothing had come to confirm or refute this hypothesis. Man would perhaps never have been able to answer this question if, driven by the spirit of adventure that animates him, he had not launched rockets into space allowing him to free himself from the effects of atmospheric absorption. It was then that sources of X-rays were discovered emitting with a much stronger intensity than expected and which were to be identified as neutron stars. Thus opened a new and exciting branch of astronomy."
Document : Diplôme d'études Sup Etablissement_delivrance : Université de Toulouse 3 Date_soutenance : 02/06/1966 Domaine : Chimie Localisation : LCC Structure électronique (méthode de JULG) et effet faraday de quelques dérivés mono et polyméthylés du benzène / François Crasnier
Titre : Structure électronique (méthode de JULG) et effet faraday de quelques dérivés mono et polyméthylés du benzène Titre original : Electronic structure (JULG method) and Faraday effect of some mono- and polymethylated benzene derivatives Type de document : texte imprimé Auteurs : François Crasnier, Auteur ; J-F. Labarre, Directeur de la recherche Année de publication : 1965 Langues : Français (fre) Résumé : "On sait que l'effet Faraday est une méthode de choix pour l'étude des molécules comportant des électrons ? : GALLAIS, VOIGT et LABARRE (1 à 5) ont en effet montré que des liaisons telles que (C = C), (C ? C), (C = 0), (C?N) apportent à la rotation magnétique d'un édifice chimique une contribution très importante, contribution qui est caractéristique de la liaison considérée. Ces auteurs ont pu également mettre en évidence le fait que cet effet magnétooptique est essentiellement dû aux électrons ? et que par ailleurs, dans les composés renfermant liaisons multiples isolées, ces dernières ajoutent purement et simplement leurs effets. Par contre, il résulte des travaux récents de GALLAIS et LABARRE que les molécules renfermant un système de liaisons multiples conjuguées ont, en série aliphatique, un comportement magnétooptique exceptionnel : leur rotation magnétique moléculaire expérimentale [a] est toujours très supérieure à la valeur [b] que l'on serait amené à leur attribuer en supposant que la règle d'additivité dont nous venons de parler puisse leur être appliquée. Le fait que cette exaltation de rotation E = [a]-[b] due à la conjugaison se manifeste parallèlement à l'apparition d'électrons ? délocalisés dans la molécule a incité GALLAIS et LABARRE (7) (8) (9) à rechercher une relation entre E et les grandeurs habituellement utilisées en Chimie Théorique pour caractériser la conjugaison. C'est ainsi qu'une relation linéaire entre E et la somme des indices de valence libre du système conjugué correspondent a pu être mise en évidence. De tels résultats supposent évidemment la connaissance des structures électroniques des composés conjugués étudiés. La méthode de combinaison linéaire des orbitales atomiques dans l'hypothèse du recouvrement nul (méthode L.C.A.0. -M.0.) est celle qui a été retenue au Laboratoire car elle permet à l'aide de calculs relativement simples, de connaître rapidement la structure électronique d'un grand nombre de molécules. Les résultats que nous venons d'indiquer ont été obtenus rappelons-le, en série aliphatique ; il a paru intéressant d'en tenter une généralisation par l'étude de molécules de la série aromatique. Dans le cadre de ce travail, il nous a été proposé, dans un premier stade, d'étudier les dérivés mono et polyméthylés du benzène, On sait en effet que la greffe d'un méthyle sur un atome de carbone sp2 se traduit en série aliphatique, par un incrément structural de -11 ?r. C'est cette particularité qui avait conduit JULG et LABARRE à étudier la structure électronique des dérivés mono et polyméthylés du Butadiène -1.3, dans le but de voir si les points représentatifs en (E, ?Ir) de ces composés se plaçaient bien sur la droite E = a?Ir + b évoquée au début de cet article. Le résultat fut positif et nous avons été de ce fait même amenés à tenter un travail parallèle dans le cas des dérivés méthylés du Benzène."
"We know that the Faraday effect is a method of choice for the study of molecules containing ? electrons: GALLAIS, VOIGT and LABARRE (1 to 5) have in fact shown that bonds such as (C = C), (C ? C), (C = 0), (C?N) make a very significant contribution to the magnetic rotation of a chemical structure, a contribution which is characteristic of the bond considered. These authors were also able to demonstrate the fact that this magnetooptical effect is essentially due to ? electrons and that, moreover, in compounds containing isolated multiple bonds, the latter purely and simply add their effects. On the other hand, it results from the recent work of GALLAIS and LABARRE that molecules containing a system of conjugated multiple bonds have, in an aliphatic series, exceptional magnetooptical behavior: their experimental molecular magnetic rotation [a] is always much higher than the value [b] that one would be led to attribute to them by assuming that the additivity rule we have just discussed can be applied to them. The fact that this rotational exaltation E = [a]-[b] due to conjugation occurs in parallel with the appearance of delocalized ? electrons in the molecule prompted GALLAIS and LABARRE (7) (8) (9) to seek a relationship between E and the quantities usually used in Theoretical Chemistry to characterize conjugation. This is how a linear relationship between E and the sum of the free valence indices of the corresponding conjugated system could be demonstrated. Such results obviously presuppose knowledge of the electronic structures of the conjugated compounds studied. The method of linear combination of atomic orbitals under the assumption of zero overlap (L.C.A.0. -M.0. method) is the one that has been adopted at the Laboratory because it allows, with the help of relatively simple calculations, to quickly determine the electronic structure of a large number of molecules. The results we have just indicated were obtained let us recall, in aliphatic series; it seemed interesting to attempt a generalization by the study of molecules of the aromatic series. In the framework of this work, it was proposed to us, in a first stage, to study the mono and polymethylated derivatives of benzene. We know in fact that the grafting of a methyl on an sp2 carbon atom results in an aliphatic series, by a structural increment of -11 ?r. It is this particularity which had led JULG and LABARRE to study the electronic structure of the mono and polymethylated derivatives of Butadiene -1.3, with the aim of seeing if the representative points in (E, ?Ir) of these compounds were well placed on the line E = a?Ir + b mentioned at the beginning of this article. The result was positive and we were therefore even led to attempt a parallel work in the case of the methylated derivatives of Benzene."Document : Diplôme d'études Sup Etablissement_delivrance : Universté de Toulouse 3 Date_soutenance : 21/06/1965 Domaine : Chimie Localisation : LCC Structure électronique (méthode de JULG) et effet faraday de quelques dérivés mono et polyméthylés du benzène = Electronic structure (JULG method) and Faraday effect of some mono- and polymethylated benzene derivatives [texte imprimé] / François Crasnier, Auteur ; J-F. Labarre, Directeur de la recherche . - 1965.
Langues : Français (fre)
Résumé : "On sait que l'effet Faraday est une méthode de choix pour l'étude des molécules comportant des électrons ? : GALLAIS, VOIGT et LABARRE (1 à 5) ont en effet montré que des liaisons telles que (C = C), (C ? C), (C = 0), (C?N) apportent à la rotation magnétique d'un édifice chimique une contribution très importante, contribution qui est caractéristique de la liaison considérée. Ces auteurs ont pu également mettre en évidence le fait que cet effet magnétooptique est essentiellement dû aux électrons ? et que par ailleurs, dans les composés renfermant liaisons multiples isolées, ces dernières ajoutent purement et simplement leurs effets. Par contre, il résulte des travaux récents de GALLAIS et LABARRE que les molécules renfermant un système de liaisons multiples conjuguées ont, en série aliphatique, un comportement magnétooptique exceptionnel : leur rotation magnétique moléculaire expérimentale [a] est toujours très supérieure à la valeur [b] que l'on serait amené à leur attribuer en supposant que la règle d'additivité dont nous venons de parler puisse leur être appliquée. Le fait que cette exaltation de rotation E = [a]-[b] due à la conjugaison se manifeste parallèlement à l'apparition d'électrons ? délocalisés dans la molécule a incité GALLAIS et LABARRE (7) (8) (9) à rechercher une relation entre E et les grandeurs habituellement utilisées en Chimie Théorique pour caractériser la conjugaison. C'est ainsi qu'une relation linéaire entre E et la somme des indices de valence libre du système conjugué correspondent a pu être mise en évidence. De tels résultats supposent évidemment la connaissance des structures électroniques des composés conjugués étudiés. La méthode de combinaison linéaire des orbitales atomiques dans l'hypothèse du recouvrement nul (méthode L.C.A.0. -M.0.) est celle qui a été retenue au Laboratoire car elle permet à l'aide de calculs relativement simples, de connaître rapidement la structure électronique d'un grand nombre de molécules. Les résultats que nous venons d'indiquer ont été obtenus rappelons-le, en série aliphatique ; il a paru intéressant d'en tenter une généralisation par l'étude de molécules de la série aromatique. Dans le cadre de ce travail, il nous a été proposé, dans un premier stade, d'étudier les dérivés mono et polyméthylés du benzène, On sait en effet que la greffe d'un méthyle sur un atome de carbone sp2 se traduit en série aliphatique, par un incrément structural de -11 ?r. C'est cette particularité qui avait conduit JULG et LABARRE à étudier la structure électronique des dérivés mono et polyméthylés du Butadiène -1.3, dans le but de voir si les points représentatifs en (E, ?Ir) de ces composés se plaçaient bien sur la droite E = a?Ir + b évoquée au début de cet article. Le résultat fut positif et nous avons été de ce fait même amenés à tenter un travail parallèle dans le cas des dérivés méthylés du Benzène."
"We know that the Faraday effect is a method of choice for the study of molecules containing ? electrons: GALLAIS, VOIGT and LABARRE (1 to 5) have in fact shown that bonds such as (C = C), (C ? C), (C = 0), (C?N) make a very significant contribution to the magnetic rotation of a chemical structure, a contribution which is characteristic of the bond considered. These authors were also able to demonstrate the fact that this magnetooptical effect is essentially due to ? electrons and that, moreover, in compounds containing isolated multiple bonds, the latter purely and simply add their effects. On the other hand, it results from the recent work of GALLAIS and LABARRE that molecules containing a system of conjugated multiple bonds have, in an aliphatic series, exceptional magnetooptical behavior: their experimental molecular magnetic rotation [a] is always much higher than the value [b] that one would be led to attribute to them by assuming that the additivity rule we have just discussed can be applied to them. The fact that this rotational exaltation E = [a]-[b] due to conjugation occurs in parallel with the appearance of delocalized ? electrons in the molecule prompted GALLAIS and LABARRE (7) (8) (9) to seek a relationship between E and the quantities usually used in Theoretical Chemistry to characterize conjugation. This is how a linear relationship between E and the sum of the free valence indices of the corresponding conjugated system could be demonstrated. Such results obviously presuppose knowledge of the electronic structures of the conjugated compounds studied. The method of linear combination of atomic orbitals under the assumption of zero overlap (L.C.A.0. -M.0. method) is the one that has been adopted at the Laboratory because it allows, with the help of relatively simple calculations, to quickly determine the electronic structure of a large number of molecules. The results we have just indicated were obtained let us recall, in aliphatic series; it seemed interesting to attempt a generalization by the study of molecules of the aromatic series. In the framework of this work, it was proposed to us, in a first stage, to study the mono and polymethylated derivatives of benzene. We know in fact that the grafting of a methyl on an sp2 carbon atom results in an aliphatic series, by a structural increment of -11 ?r. It is this particularity which had led JULG and LABARRE to study the electronic structure of the mono and polymethylated derivatives of Butadiene -1.3, with the aim of seeing if the representative points in (E, ?Ir) of these compounds were well placed on the line E = a?Ir + b mentioned at the beginning of this article. The result was positive and we were therefore even led to attempt a parallel work in the case of the methylated derivatives of Benzene."Document : Diplôme d'études Sup Etablissement_delivrance : Universté de Toulouse 3 Date_soutenance : 21/06/1965 Domaine : Chimie Localisation : LCC Contribution à l'étude magnétooptique des complexes à liaisons ? (alcènes, AgNO3) / Germaine Robinet
Titre : Contribution à l'étude magnétooptique des complexes à liaisons ? (alcènes, AgNO3) Titre original : Contribution to the magnetooptical study of ?-bonded complexes (alkenes, AgNO3) Type de document : texte imprimé Auteurs : Germaine Robinet, Auteur ; J-F. Labarre, Directeur de la recherche Langues : Français (fre) Résumé : "En 1934, H.J. LUCAS et W. F. EBERZ (1) avaient pu montrer que la présence de certains sels métalliques solubles tels que des sels de cuivre, de nickel ou de manganèse, était sans influence sur l'hydratation de l'isobutène catalysée par de l'acide nitrique dilué, tandis que la présence de nitrate mercurique provoquait une diminution de la concentration d'isobutène hydraté.
En 1937, W.F. EBERZ, H.J. WELGE, Don M. YOST et H.J. LUCAS (2) ont étudié l'hydratation du butène en présence de nitrate d’argent ; ils ont observé une réaction analogue à celle obtenue en présence de nitrate mercurique : une certaine quantité de butène se "complexe" avec l'ion Ag+ et seul le butène libre peut s'hydrater.
C'est pourquoi dès 1938, S. WINSTEIN et H.J. LUCAS (3) ont abordé de manière quantitative l'étude des "complexes" se formant entre les oléfines et une solution aqueuse de nitrate d'argent.
Il nous paraît souhaitable de rapporter dans un premier chapitre les méthodes générales qui ont été mises en œuvre depuis 1938 pour étudier de tels complexes avant de rendre compte des résultats que nous avons obtenus au moyen de l'effet Faraday."
"In 1934, H.J. LUCAS and W. F. EBERZ (1) were able to show that the presence of certain soluble metal salts such as copper, nickel, or manganese salts had no influence on the hydration of isobutene catalyzed by dilute nitric acid, while the presence of mercuric nitrate caused a decrease in the concentration of hydrated isobutene.
In 1937, W.F. EBERZ, H.J. WELGE, Don M. YOST, and H.J. LUCAS (2) studied the hydration of butene in the presence of silver nitrate; they observed a reaction similar to that obtained in the presence of mercuric nitrate: a certain quantity of butene "complexes" with the Ag+ ion, and only the free butene can hydrate.
This is why, as early as 1938, S. WINSTEIN and H.J. LUCAS (3) began to address quantitatively the study of "complexes" forming between olefins and an aqueous solution of silver nitrate.
We believe it is desirable to report in a first chapter the general methods that have been implemented since 1938 to study such complexes before reporting the results we have obtained using the Faraday effect."Document : Diplôme d'études Sup Etablissement_delivrance : Universié de Toulouse 3 Date_soutenance : 09/06/1967 Domaine : Chimie Localisation : LCC Contribution à l'étude magnétooptique des complexes à liaisons ? (alcènes, AgNO3) = Contribution to the magnetooptical study of ?-bonded complexes (alkenes, AgNO3) [texte imprimé] / Germaine Robinet, Auteur ; J-F. Labarre, Directeur de la recherche . - [s.d.].
Langues : Français (fre)
Résumé : "En 1934, H.J. LUCAS et W. F. EBERZ (1) avaient pu montrer que la présence de certains sels métalliques solubles tels que des sels de cuivre, de nickel ou de manganèse, était sans influence sur l'hydratation de l'isobutène catalysée par de l'acide nitrique dilué, tandis que la présence de nitrate mercurique provoquait une diminution de la concentration d'isobutène hydraté.
En 1937, W.F. EBERZ, H.J. WELGE, Don M. YOST et H.J. LUCAS (2) ont étudié l'hydratation du butène en présence de nitrate d’argent ; ils ont observé une réaction analogue à celle obtenue en présence de nitrate mercurique : une certaine quantité de butène se "complexe" avec l'ion Ag+ et seul le butène libre peut s'hydrater.
C'est pourquoi dès 1938, S. WINSTEIN et H.J. LUCAS (3) ont abordé de manière quantitative l'étude des "complexes" se formant entre les oléfines et une solution aqueuse de nitrate d'argent.
Il nous paraît souhaitable de rapporter dans un premier chapitre les méthodes générales qui ont été mises en œuvre depuis 1938 pour étudier de tels complexes avant de rendre compte des résultats que nous avons obtenus au moyen de l'effet Faraday."
"In 1934, H.J. LUCAS and W. F. EBERZ (1) were able to show that the presence of certain soluble metal salts such as copper, nickel, or manganese salts had no influence on the hydration of isobutene catalyzed by dilute nitric acid, while the presence of mercuric nitrate caused a decrease in the concentration of hydrated isobutene.
In 1937, W.F. EBERZ, H.J. WELGE, Don M. YOST, and H.J. LUCAS (2) studied the hydration of butene in the presence of silver nitrate; they observed a reaction similar to that obtained in the presence of mercuric nitrate: a certain quantity of butene "complexes" with the Ag+ ion, and only the free butene can hydrate.
This is why, as early as 1938, S. WINSTEIN and H.J. LUCAS (3) began to address quantitatively the study of "complexes" forming between olefins and an aqueous solution of silver nitrate.
We believe it is desirable to report in a first chapter the general methods that have been implemented since 1938 to study such complexes before reporting the results we have obtained using the Faraday effect."Document : Diplôme d'études Sup Etablissement_delivrance : Universié de Toulouse 3 Date_soutenance : 09/06/1967 Domaine : Chimie Localisation : LCC PermalinkPermalinkPermalink



